Dopage sportif: la vérité sur l«Aicar» et le «GW1516»

Dopage sportif: la vérité sur l«Aicar» et le «GW1516»

Connue des chimistes depuis les années 50, elle aurait fait son apparition dans le sport dans les années 2000. Avant les JO de Pékin, en 2008, une étude américaine avait notamment rendu des conclusions choc concernant ses effets positifs pour l’endurance. En clair, l’Aicar renforcerait les muscles sollicités par l’endurance tout en favorisant la combustion des graisses et la résistance. Connue depuis 1956 par la communauté médicale pour ses propriétés cardioprotectrices, l’AICAR n’est pas commercialisée à ce jour.

  • Les animaux ne grossissaient pas, et ce quand bien même on les soumettait à une alimentation hypercalorique.
  • Les sous-entendus circulèrent de plus belle au moment des Jeux Olympiques de Pékin en 2008.
  • Cette molécule est apparue brutalement dans les coulisses du monde de la performance musculaire en juillet 2008.
  • Une scoliose sévère apparaît habituellement au cours de l’enfance.

Depuis, des représentants de l’AFLD ont affirmé que cette substance est d’ores et déjà largement utilisée dans le milieu sportif. Alors que l’espoir d’un test de dépistage probant reste d’actualité, les amoureux du sport rêvent encore d’un monde sans dopage. Elles sont multiples et vont de la toxicité cardiaque aux effets cutanés et, plus grave, à des tumeurs cérébrales, cardiaques ou du foie, avec de lourds problèmes hépatiques. Les sportifs sont d’autant plus fous de les utiliser qu’ils mélangent souvent plusieurs produits dopants. En 2009 l’Agence mondiale antidopage (AMA) inscrivit l’Aicar et le GW1516 au tableau des substances interdites. Elles le sont toujours, désormais rangées dans la catégorie «modulateurs hormonaux et métaboliques», substances considérées comme «modifiant le métabolisme cellulaire».

Bryan Habana pour le JDD : « Dupont ? Quasiment du jamais-vu »

Pour tout autre type de message, merci d’utiliser nous contacter. Seuls les commentaires écrits en anglais ou en français pourront être traités. Dans la série des pilules miracles, voici l’AICAR, censé renforcer les muscles sans faire d’effort et en gardant la ligne. Patrick Laure, chercheur et auteur de plusieurs ouvrages dont l’Ethique du dopage et Dopage et société aux éditions Ellipses, constate et déplore que la lutte contre le dopage ressemble à un chemin sans fin. Ces pilules ne sont pas aujourd’hui des médicaments, car il n’y a pas encore à ce jour d’indications médicales définies. Il s’agit d’une acadésine  connue depuis 1956 et considérée comme cardio-protecteur mais non commercialisée à ce jour.

Le dopage dans le sport : analyse ciblée de l’AICAr (5-aminoimidazole-4-carboxamide ribonucléoside)

Le patient doit être adressé à un ophtalmologue expérimenté. L’hypermétropie peut être prise en charge de manière conventionnelle, mais l’atrophie choriorétinienne n’a pas de traitement spécifique. https://plateforme-event.com/dosage-de-cytomel-2/ La présence d’une scoliose doit être recherchée et le cas échéant traitée de manière intensive. Le neurodéveloppement doit être accompagné précocement de manière pluridisciplinaire.

Patrick Bacquaert souligne que « chaque substance qui apporte un effet non naturel sur l’organisme est dangereuse. Avec des molécules artificielles, les systèmes d’adaptation de l’organisme ne sont pas sollicités, le système hormonal peut être perturbé. Il n’y a donc pas d’alerte physiologique et les conséquences peuvent être dramatiques, comme la mort par épuisement musculaire ». Selon l’expérience réalisée en 2007 par le professeur Evans, des rats ayant ingurgité de l’AICAR, étaient 44% plus endurants que leurs camarades nourris au gruyère, c’est dire si cette molécule est puissante. Surnommée « la pilule de l’exercice », l’AICAR sert à des expérimentations, et n’est, a fortiori, pas censée être utilisée comme médicament, ou même complément alimentaire par les hommes.